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c bien fée pour vous
17 mars 2012

Les oiseaux ne se cachent plus pour mourir !

 Ah ça non… Ils agonisent sur mon tapis, le mercredi après-midi…

Enfin, je suis très probablement moins à plaindre que Fifille qui a vécu ce jour-là l’une de ses pires aventures épiques.

Pour essayer de faire bref :

9 :00 : Coup de fil de Fifille. En larmes.

Et non, je ne panique pas. Je suis une adulte sereine (n'est-ce pas? ;-). Et puis, je suis un peu rodée aux coups de speed de miss émotionnel… mais bon quand même, je questionne : un incendie ? Un drame ?  Une rupture avec  Little Charmant ?? Entre deux sanglots et quelques dizaines de cris, elle m’apprend l’évènement funeste : elle assiste en direct live àau massacre injustifié d’un pioupiou innocent par notre chat diabolique. Avec des « pourquooiii moiiiii ? » tous les deux mots.

veille_intelligence_economiquePetite parenthèse pseudo culturelle. Comme j’ai un cerveau et que google est mon meilleur ami, j’ai appris qu’il y a plusieurs interprétations (avec ma touche très personnelle)  aux activités barbares des félins :

-          votre chat exhibe avec fierté sa prise pour vous montrer qu’il sert encore à quelque chose, qu’il n’est pas qu’un peluche inerte sur votre canapé et qu’éventuellement, il est indépendant, il a même pas besoin de vous pour se nourrir, et qu’il n’a pas demandé à naitre !!!

-          soit il considère que vous êtes tel un petit chaton paraplégique totalement incapable de se nourrir seul et il vient vous aider. En l’occurrence ça signifie qu’il considère la chair de ma chair comme étant totalement incapable de se nourrir toute seule… bon, dans un sens, au vu de ses dernières expériences culinaires, il y a un fond (brûlé) de vérité.

-           soit simplement, votre chat avait juste envie de se faire une bonne bouffe au chaud, sur son tapis favori. Un pique-nique de luxe en gros parce qu’il en a marre de ses croquettes qui puent. Le « fast food home made » c’est mieux.

Revenons à SOS Fifille.

Comme je suis au taf quand même, sortie en catamini de mon bureau pour gérer la crise, j’essaie de la piloter à distance. On respire déjà (toutes les deux d’ailleurs). Ensuite, je l’adjoins sur le ton le plus paisible possible, d’aller querir la pelle et la balayette et d’évacuer la victime dans la poubelle dehors. Un grand cri sonne le glas de mon tympan droit.

« aaaaargh !!! je peux pas !!!  il bouge encore… »

Bon j’hésite franchement entre le rire (nerveux) et l’exaspération. Je ne suis pas le docteur House, je ne vais pas non plus faire un diagnostic différentiel à distance. Et soudain j’ai l’illumination :

 « Va voir le voisin !!»

Parce que nous avons la chance d’avoir un voisin adorable, serviable, un peu homme des bois qu’un petit zoziot de rien du tout ne va pas faire boiter…

C’est donc en pyjama, pas peignée, les yeux rouges que Fifille est allée quémander assistance en face de chez nous.

Le temps de cette ultime épisode de bravitude, Pioupiou avait rendu son dernier soupir et notre chat, un peu lassé, montait la garde à coté juste au cas où une plume bougerait.

A ce propos, c’est fou comme un si petit oiseau peut répandre 1 tonne ¾ de plumes… heureusement ça, ça ne dérange pas Fifille et je l’imagine d’ailleurs assez bien, effaçant méticuleusement toute trace du crime, apaisée devant l’ordre revenu.

Jusqu’à ce que le chat, visiblement en proie à des vers, n’a rien trouvé de mieux que de se ressuyer le popotin sur le carrelage façon « suivez la ligne »…

Dixième coup de fil : Fifille rend les armes :  « cette fois c’est au-dessus de mes forces » m’annonce-t-elle.

Ok, je gèrerai en rentrant. Après avoir encaissé les gastro de la petite enfance et autre vomito cacas, franchement il en faudra plus pour m’abattre.

Quand je suis rentrée, pauvre fifille était tellement déprimée qu’on a décidé d’en rire un peu (d’un autre côté, on n’allait pas non plus ouvrir une bouteille à deux !)

Du coup on a fait ça :

pioupiou

Ça volait pas très haut (ouh la !  sans jeu de mots !) mais ça nous a fait rire un bon quart d’heure.

Juste avant qu’elle reçoive un coup de fil de Brice qui l’attendait de pied ferme dans ses tongs et sous une pluie battante pour leur RDV programmé depuis 3 semaines et pour lequel il avait fait 400 km.

C’est donc d’un œil terne et démoralisé qu’elle s’est tourné vers moi, toujours pas maquillée, toujours pas coiffée, toujours en pyjama…

Il y a des journées comme ça,  ma chère Fifille, qu’on trouve interminables sur le coup et incroyablement pourrissimes. Et dont on rigole beaucoup, plusieurs mois plus tard.

Ma conclusion est que c’est peut-être moins une histoire d’oiseau que de chat…de chat noir sans aucun doute !chat noir1

Ps : au soir où je termine enfin cet article, notre chat adoré vient de varier les menus de Fifille. Une petite souris qu’il lance en l’air histoire de comprendre pourquoi ce drôle d’oiseau ne fonctionne pas comme les autres…

 

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Commentaires
M
Excellent!<br /> <br /> C'est vrai que ces boules de poils, bien que très câlines et ronronnantes, restent de redoutables prédateurs... <br /> <br /> oiseaux, souris, il ne vous manquent que les lézard (c'est sympa aussi, les lézards, surtout quand ils laissent le chat jouer avec leur queue et courent se réfugier sous les meubles...)
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F
Mais quelle journée mes aïeux... C'est le coup de fil de "Brice" qui ma achevé, le "Bah t'es ou, je t'attends au carré de soie dans 5 minutes"<br /> <br /> Mmmh.. Bah je vais m'habiller alors, hein..
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